Les catalans Bet Miralta et Jordi Aspa se sont associé-e-s au photographe essonnien Lionel Antonin pour rire avec nous dans la ville d’Evry-Courcouronnes. Une semaine de balades-ateliers afin d’enregistrer des histoires incroyables avec les habitant-e-s. Ce qui nous fait pouffer, glousser ou rire aux éclats, se questionner sur la place du rire dans notre quotidien. Et vous, c’est quoi le mot qui vous fait rigoler ?
Les ateliers-balades ont eu lieu du lundi 12 au vendredi 16 juillet et une restitution des ateliers s'est formulée sous la forme d'une exposition le samedi 17 juillet à 18h au Théâtre de l'Agora à Évry-Courcouronnes
Retrouver ci-dessous le résultat de leur recherche du lundi 12 au vendredi 16 juillet 2021 et l’exposition du samedi 17 juillet à 18h au Théâtre de l'Agora à Évry-Courcouronnes.
Merci à l’association Génération II notamment pour son aide dans ce projet.
En groupe ou en individuel, chacun-e était amené à prendre une photo d’un élément de la ville qui le faisait rire et de raconter son histoire par écrit à la plume, au crayon à papier ou à la machine à écrire puis de l’enregistrer. Nous vous les présentons ci-dessous :
Orlane - Le rayon de soleil
Samy – La poubelle
Saleth – Le parc
Andrew
Gloria
Assa
Mounir
Orlane – Les yeux
Faïzan
Liz
Manon
Florence
Fahmida – Le vertige
Clhoé
Gloriane
Vassilissa
Louise
On en croise souvent dans les villes, cadenassés à des barrières, tombés dans des canaux, échoués loin des supermarchés. Chariots bruyants et peu pratiques, les caddies de grandes surfaces sont faits pour être détournés.
C’était mon tour cet été. Début de vacances, saison de déménagements étudiants, tous ceux qui n’avaient pas de voiture se sont rabattus sur les caddies du Auchan.
De corvée pour aller chercher le nôtre, j’ai traversé le parking avec la crainte qu’on me surprenne. Mais une fois le supermarché hors de ma vue les regards des passants ont commencé à m’amuser. Tout le quartier a été témoin de nos allers-retours, nos caddies poussés à bout de bras, chargés de piles de cartons, de lampes, d’instruments et de plantes en pot qui manquaient de tomber à chaque virage. On croisait parfois d’autres groupes, se mettait à six pour transporter un matelas à travers tout le quartier, courant entre deux averses qui nous chassaient sous les porches.
Au troisième passant qui nous a demandé de qu’on faisait on a répondu : « On le promène, il a besoin d’air. »
Rire comme ça avec les passants- c’était à l’ouverture des terrasses- on se sentait chez nous. Habiter la ville.
Le caddie a bien été remis à sa place si je ne me trompe pas.
Orlane – Mon café
Marie-Anne – Retour de soirée en géant
PHOTOS DE L’EXPO (à venir)
Et pour finir, toutes les personnes rencontrées ont été invité à dessiner leur autoportraits à l’aveugle
Bet Miralta et Jordi Aspa de la compagnie Escarlata Circus et le photographe Lionel Antoni