RENCONTRES DES ÉCOLES D'ARTS 2023

Les participant.e.s étaient en immersion pendant cinq jours afin d'imaginer un spectacle inédit. 

TROIS ARTISTES COMPLICES

De gauche à droite : Anna Rodriguez, chorégraphe ; Tatiana-Mosio Bongonga, funambule ; Déborah Benveniste, metteuse en piste.

QUATRE ÉCOLES PARTENAIRES

▸ La classe préparatoire Arts Visuels de la communauté d’agglomération Grand Paris Sud, Seine-Essonne-Sénart

▸ Le réseau des conservatoires de Grand Paris Sud

▸ L’EDT 91 – Ecole Départementale de Théâtre

▸ L’Académie Fratellini
 

CINQ JOURS DE CRÉATION

Du lundi 27 février au 3 mars 2023 au Théâtre de l'Agora

RESTITUTION 

Le vendredi 3 mars à 19h au Théâtre de l'Agora.

ENTRETIEN AVEC TATIANA-MOSIO BONGONGA 

Pourquoi choisir la question du lien ? 

Le lien, basinga en lingala, ça veut dire « cordes » au pluriel. Comment on arrive à tisser des ponts, à créer des lignes, à traverser, à se réinventer le monde ? Ça nous semblait important d’amener ça ici et de d’arriver avec ce qu’on est, avec cette identité de compagnie et de si dire : « tiens, qu’est-ce qu’on propose à des personnes qui travaillent dans des disciplines artistiques et qui ne se connaissent pas qu’est-ce qu’on arrive à tresser  ? »

Quel est le lien avec ta pratique de circassienne, de funambule ? Tu as voulu travailler ici sur le plateau avec les étudiants ?

On s’est dit que c’était plus simple de partir de la rencontre, de l’importance de la rencontre, l’importance d’être ensemble. Parce que quand on fait cette discipline, funambule, on imagine une personne solitaire sur un fil en grande hauteur, alors qu’en fait il y a toute une grosse équipe derrière, et ça mobilise vraiment beaucoup de monde. Tout l’enjeu de notre compagnie est de réussir à montrer tout le monde. Et là, ce qui est chouette avec ces étudiants, c’est que c’est la même chose. Comment réussir à montrer tous ces corps de métiers différents ? Parce qu’un comédien ou un acteur ne va pas s’exprimer de la même manière que quelqu’un qui fait des arts plastiques, ou qu’un circassien, qu’un musicien. Comment on arrive à être tous ensemble ? Si on enlève tous nos instruments, si on se met un peu nu, qu’est-ce qui reste ? C’est quoi notre identité ? Comment est-ce qu’on se place avec tout ça ? C’est tout ça qu’on avait envie de questionner.